CHARDIN, Jean. Voyage en Perse, Phébus, 2007, 277 p.
Comment peut-on être persan ? Le mieux est encore d’aller voir. C’est ce que fît Jean Chardin, à la fin du XVIIe siècle. Il se lança dans le commerce des diamants et Shah Abbas II le nomma son marchand de pierres précieuses. C’est en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes Orientales que Jean Chardin entama en 1686 la publication de ses Voyages en Pers, dont voici des extraits choisis.
Cette relation passionnante, qui traite tout à la fois des structures politiques de l’Empire perse, des sciences, des arts, de l’industrie, des monuments, des mœurs et des coutumes, reçut les éloges de Rousseau, Voltaire et Gibbon et devint le livre de chevet de Montesquieu. Empreints d’un sens aigu de l’observation et considérés par les spécialistes comme une source historique de première main sur la culture et la civilisation persane de l’époque, les Voyages de Chardin gardent encore aujourd’hui un intérêt considérable.