Jean LEBALLEUR
Entre Shiraz et Ispahan octobre 2005
Le voyageur….
J’étais parti sans rien chercher
J’étais parti pour oublier
Puis je suis arrivé
Et tout a commencé.
Toi que je ne connaissais pas,
Toi que je suivais pas à pas,
En arrivant j’ai bientôt su
Que j’aurais eu raison d’être venu.
Toi que déjà je devinais une peur,
Toi que maintenant je suivais des yeux,
Tu étais là comme un trésors
Parmi les pierres et les ors ;
Toi qui ne me quittais plus
Tu m’es bientôt une nuit apparue
« C’était au PARADIS »
Comme un croissant de lune dans sa lueur brève
Je m’éveille en ENFER car ce n’était qu’un rêve.
Toi divine Princesse dans le jardin de Roi
Que le soleil parfois contraignait au repas,
J’aurais voulu te porte sur mon dos,
Mais comme une gazelle tu fuguais aussitôt ;
Toi fragile petite rose
Tu étais endormie sur un doux lit de fleur
J’ai voulu te cueillir, te porter sur mon cœur ;
Comme Rosi Ros a de Goethe la petite rose
Tu m’as alors cruellement piqué ;
Il me faudra petite rose si je veux t’admirer demain
Ne jamais m’approcher pour ne pas te troubler
Mais rester à genoux sans te tendre la main.
A toi que j’aimerais, j’ose le dire rencontrer,
Peut-être aurais-je du réciter quelques vers