Amir Kabir naquit en 1807 dans une famille modeste, son père était cuisinier. Appartenant à une classe sociale inférieure, il réussit à être considéré par les nobles de son époque grâce à son talent et à ses capacités et il atteignit finalement le rang de ministre à la Cour qadjare. Il travailla en tant que comptable du prince héritier avant d’entrer en politique. Il voyagea plusieurs fois avec les princes en Russie et montra son habilité ; puis, il partit comme vizir à la cour ottomane. Au cours de ses voyages, il prit conscience des progrès et de la modernité de la civilisation occidentale.
D’autre part, les graves défaites de l’Iran face à la Russie et son incapacité à lutter contre les Russes firent qu’Abbas Mirza, (prince héritier de Fath Ali Shah, 1797-1834) et son ministre Farahani pensèrent qu’il était nécessaire de moderniser le pays. Amir Kabir fut sensibilisé par eux à ces idées de réforme. Par conséquent, lorsqu’il fut ministre, il essaya de transformer le pays.
Ses principales réformes ont été les suivantes : 1. La fondation de Dar-ol Fonoun, première école moderne en Iran. 2. La publication de Vaghaye-e etefaghiyeh, premier journal officiel de l’Iran. 3. Ses interventions dans les affaires financières, entre autre la lutte contre la corruption. 4. La réorganisation intégrale de l’administration avec, par exemple, la définition moderne des postes. 5. La réforme de l’armée.
Les réformes d’Amir Kabir, provoquèrent l’extrême rancoeur des corrupteurs et des esprits malveillants de la Cour et du Harem royal. Le roi limogea Amirkabir, ce qui aboutit finalement à sa condamnation à mort en 1852. Amir Kabir eut une telle influence sur l’histoire du 19e siècle de l’Iran qu’il passionna les Occidentaux contemporains. Entre autres Robert Watson le surnomma « la plus noble créature ».
Mirza Taqi Khan Amir Nezam, plus tard appelé Amir Kabir, naquit dans le village de Hazavé dans le Farahan, l’une des régions centrales de l’Iran. Plusieurs familles d’écrivains et de comptables étaient natives de cette région. Les familles paternelle et maternelle de Mirza Taqi Khan y étaient toutes deux connues en tant que familles d’artisans. Depuis la dynastie Zand (1750-1794-) et même avant, sous les Safavides (1501-1722), la famille Ghaem Magham travaillait à la Cour et s’occupait de politique.
Amir Kabir et son père étaient engagés par cette famille. Il était particulièrement apprécié par le 2e sous-préfet pour son extrême intelligence et c’est ainsi qu’il progressa. Il fit ses études avec les enfants du sous-préfet, puis il devint son secrétaire. A l’époque des Qadjars, il fut remarqué par le général de l’armée d’Azerbaïdjan pour son génie et en devint le secrétaire.
Durant cette période, d’importantes missions lui furent confiées en raison de ses bons et loyaux services. Sa première mission a été d’accompagner le petit-fils du roi de l’époque en Russie. Ils y sont partis pour résoudre le problème de l’assassinat de leur ambassadeur en Iran. Lors de cette première mission et tout au long de sa carrière politique, Amir Kabir fit preuve de dignité. Tout de suite, son mérite fut reconnu. Ce voyage l’influença fortement et lui donna le goût des réformes, du progrès et de la modernité pour l’Iran.
A l’époque des Qadjars, il fut remarqué par le général de l’armée d’Azerbaïdjan pour son génie et en devint le secrétaire. Durant cette période, d’importantes missions lui furent confiées en raison de ses bons et loyaux services. Amir Kabir fit preuve de dignité et son mérite fut reconnu.
Lors du deuxième voyage en Russie, il accompagna cette fois Nasser-e Dine Mirza, leur sort étant lié l’un à l’autre. Sa troisième importante mission gouvernementale fut celle d’ambassadeur d’Iran auprès du gouvernement ottoman à Erzurum. Surnommé Amir Nezam à cette époque, Amirkabir remplit victorieusement cette mission et le droit de l’Iran sur la propriété des régions du sud fut reconnu. Ainsi, le petit garçon qui portait les plats d’aliments sur la tête et qui franchissait les hautes portes des salles aux fenêtres multicolores afin d’apporter le repas aux enfants du ministre, est devenu un véritable mythe dans l’histoire de l’Iran.
Amir Kabir voyagea comme ambassadeur et intendant dans les pays ottomans et en Russie à l’époque où il n’existait ni train, ni voiture, ni même l’électricité en Iran. Le pays était bien loin de la civilisation occidentale. Il recevait également des informations d’autres pays. C’est ainsi qu’il constata que l’Iran était un pays arriéré par rapport à l’Occident et il comprit que les défaites contre l’armée russe en résultaient.
Amir Kabir incarnait l’esprit de son époque et la volonté de contrer la domination de l’Occident sur l’Orient. C’était la période au cours de laquelle l’influence de l’Occident était de plus en plus prégnante. Elle augmentait tous les jours, abolissant l’équilibre relatif entre l’Orient et l’Occident du 18e siècle. Epoque qui, en Occident, voyait le développement de la science et du savoir, alors qu’en Orient, désordre, insécurité, ignorance, obscurantisme, guerres et conflits intérieurs régnaient partout.
Amir Kabir voyagea comme ambassadeur et intendant dans les pays ottomans et en Russie à l’époque où il n’existait ni train, ni voiture, ni même l’électricité en Iran. C’était la période au cours de laquelle l’influence de l’Occident était de plus en plus prégnante. Elle augmentait tous les jours, abolissant l’équilibre relatif entre l’Orient et l’Occident du 18e siècle.
Ce fossé historique, ce contraste entre l’Occident et l’Orient aboutit à la victoire et à la domination de l’Occident sur l’Orient qui en fut humilié. Les défaites successives de l’armée iranienne face à la Russie aboutirent à la perte de souveraineté sur plusieurs régions du pays. Ces échecs entamèrent profondément l’âme et le corps du pays. De plus, alors que les bateaux à vapeur de l’Occident traversaient les mers, les enfants mouraient de simples maladies en Iran, car il n’y avait ni hôpital, ni produits hygiéniques.
Les moyens de communication étaient si réduits que la famine régnait dans une région, alors qu’il y avait surproduction agricole dans une autre. C’est dans une telle situation, qu’Amir Kabir put devenir ministre alors qu’il était le serviteur de la maison du ministre. Il déploya tous ses efforts pour accomplir des réformes afin de sortir son pays du marasme économique et social.
Les défaites successives de l’armée iranienne face à la entamèrent profondément l’âme et le corps du pays. C’est dans une telle situation, qu’Amir Kabir put devenir minister. Il déploya tous ses efforts pour accomplir des réformes afin de sortir son pays du marasme économique et social. Il comprit que les structures très anciennes de l’Iran ne pouvaient plus lutter contre les progrès et les nouvelles sciences de l’Europe, malgré la force et le courage des Iraniens.
Il fonda le premier journal officiel de l’Iran et la première école moderne appelée Dar- ol Fonoun. Il y invita des professeurs européens de pharmacologie, de chimie et de sciences militaires. Ils initièrent les élèves iraniens à ces nouveaux domaines scientifiques. Il comprit que les structures très anciennes de l’Iran ne pouvaient plus lutter contre les progrès. Le besoins aux nouvelles sciences de l’Europe, malgré la force et le courage des Iraniens se sentait très fort. C’était le combat de David contre Goliath. Le taux d’analphabétisme étant très important, une grande partie de la population était bien loin des nouveaux savoirs et il décida de lutter contre le fanatisme et le sous-développement.
Les trois raisons de l’importance historique d’Amir Kabir sont les suivantes : Mesures innovantes dans le but de diffuser la culture, le savoir et les nouvelles technologies et sciences de l’industrie ; renforcement de l’identité nationale et de l’indépendance politique de l’Iran face aux pays colonisateurs, réformes politico-gouvernementales et lutte contre la corruption économique.
Les trois raisons de l’importance historique d’Amir Kabir sont les suivantes : Mesures innovantes dans le but de diffuser la culture, le savoir et les nouvelles technologies et sciences de l’industrie ; renforcement de l’identité nationale et de l’indépendance politique de l’Iran face aux pays colonisateurs, réformes politico-gouvernementales et lutte contre la corruption économique. Différents facteurs influencèrent la personnalité d’Amir Kabir et firent évoluer ses idées.
Son éducation de base, avant son service à la Cour, se fit dans la maison du 1er sous-préfet. Ensuite, il devint l’un de ses professeurs quand il avait à peine 20 ans. A partir de ce moment, il commença à étudier la politique dans les bureaux du gouvernement du prince héritier Abbas Mirza et il s’initia alors aux réformes d’Abbas Mirza et du 1e et 2e Premier ministre. Parallèlement aux plus terribles défaites de l’Iran contre la Russie, il fréquenta des experts militaires et d’autres spécialistes européens qui étaient à Tabriz.
Amir Kabir voyagea en Russie à l’âge de 22 ans et il observa le progrès dans ce pays et en particulier les changements et les réformes au Caucase, région appartenant jadis à l’Iran. Lors de son séjour de 4 ans à la Cour ottomane en tant qu’ambassadeur d’Iran, il eut l’occasion d’étudier de près les règlements du gouvernement ottoman et il acquit des informations sur les réformes de Méhémet Ali Pacha, vice-roi d’Égypte.
De plus, en parlant avec les Européens, il s’informa sur le système des gouvernements occidentaux, en particulier celui d’Allemagne. La lecture de livres étrangers traduits, surtout français, était l’une des autres sources des pensées progressistes d’Amir. Il avait un traducteur particulier appelé Jean Davoude qui traduisit de nombreux livres pour lui.
Il demanda alors à Nasser-e Din Shah de le soutenir et il se lança dans les réformes avec détermination, de sorte que les premiers signes d’évolution de la pensée des Iraniens apparurent à cette époque, de même que les changements de la mentalité des Français étaient apparus à l’époque de Louis XIV. La différence, cependant, était que Louis XIV avait régné quelques décennies avant Nasser-e Din Shah, à l’époque du dernier roi safavide.
Lors de son séjour de 4 ans à la Cour ottomane en tant qu’ambassadeur d’Iran, il eut l’occasion d’étudier de près les règlements du gouvernement ottoman. De plus, en parlant avec les Européens, il s’informa sur le système des gouvernements occidentaux, en particulier celui d’Allemagne. La lecture de livres étrangers, surtout français, traduits par un traducteur particulier appelé Jean Davoude, était l’une des autres sources des pensées progressistes d’Amir.
Amir Kabir fonda l’école de Dar-ol Fonoun composée de sept branches pour l’enseignement des nouveaux principes scientifiques, des sciences de l’ingénieur, de la médecine et des techniques. Il publia le journal Vaghaye-e etefaghiyeh dans le but de susciter des changements fondamentaux en Iran en vue de moderniser le pays. Diminuer les salaires du roi et des courtisans, supprimer les grosses sommes d’argent données aux gens de la Cour et aux généraux, mettre en place des règles d’imposition et plus important encore lutter contre la corruption sont parmi ses actions les plus décisives et révolutionnaires en ce qui concerne les affaires financières.
Il fit également des changements fondamentaux dans l’armée : mise en place d’un système de formation pour les soldats et d’utilisation des armes, développement de nouvelles munitions, fondation de commissariats et publication d’articles et de livres sur les techniques militaires.
Ses principales réformes ont été les suivantes : 1. La fondation de Dar-ol Fonoun, première école moderne en Iran. 2. La publication de Vaghaye-e etefaghiyeh, premier journal officiel de l’Iran. 3. Ses interventions dans les affaires financières, entre autre la lutte contre la corruption. 4. La réorganisation intégrale de l’administration avec, par exemple, la définition moderne des postes. 5. La réforme de l’armée.
La place d’Amir Kabir dans le gouvernement de Nasser-e Din Shah fut en grande partie acceptée grâce à ses mérites. Mais des problèmes importants existaient à cause de la secte Babi. Son fondateur s’appelait Seyed Ali Mohammed, il déclarait être le « Bab », c’est à dire « La porte », il vivait à Chiraz. Cette secte était hérétique par rapport à la religion chiite. Cqui terrifiait le gouvernement et les religieux, car elle attira rapidement un grand nombre d’adeptes. Amir Kabir fut donc obligé de la combattre. Etant donné qu’il ne parvint pas à faire la paix avec Seyed Ali Mohammed et que ses partisans se révoltaient de façon sporadique, Amir Kabir se vit contraint d’ordonner son assassinat et de réprimer les révoltes des bahaïs.
Amir Kabir était à la fois le ministre et le beau-frère de Nasser-e Din Shah. Mais même ce lien familial ne put empêcher les complots de la Cour et du Harem du roi contre lui. Etant donné que par ses réformes, il contrôlait minutieusement les dépenses de la Cour et des concubines du roi, il provoqua leur rancune et leur jalousie. Ces complots finirent par influencer le roi qui éloigna Amir.
Lorsque Mohammad Shah décéda, son successeur Nasser-e Din Mirza, soutenu et élevé par Amir Kabir, alors ministre des armées, vivait à Tabriz. Après la nouvelle du décès du roi, Amir Kabir, accompagné de l’armée d’Azerbaïdjan, prépara la montée sur le trône de Nasser-e Din Mirza en Azerbaïdjan, puis il se rendit à Téhéran avec le jeune roi. Un jour après son arrivée à Téhéran, Nasser-e Din Shah fut officiellement couronné en tant que quatrième roi qadjar. Etant donné le mérite et les compétences d’Amir Kabir, le roi le choisit comme son chancelier et le surnomma Atabake Azame, puis Amirkabir « Le grand Emir ».
Amir Kabir était à la fois le ministre et le beau-frère de Nasser-e Din Shah. L’une des chances de Nasser-e Din Shah au début de son règne fut de l’avoir à ses côtés. La flexibilité du Shah vis-à-vis d’Amir Kabir l’aida beaucoup pour poursuivre ses réformes et atteindre les objectifs qu’il s’était fixes. Etant donné que par ses réformes, il contrôlait minutieusement les dépenses de la Cour et des concubines du roi, il provoqua leur rancune et leur jalousie.
L’une des chances de Nasser-e Din Shah au début de son règne fut de l’avoir à ses côtés. En effet, dans une situation trouble, avec des difficultés économiques, des soulèvements et des révoltes surtout celles liées au mouvement babi, la réflexion et la volonté du ministre joua un rôle essentiel pour assurer la stabilité du royaume.
Le fait que Amir Kabir ait épousé la sœur du roi au moment de sa prise de pouvoir, montre bien l’importance de sa position. Ce fut probablement un mariage opportuniste pour stabiliser sa position chez le roi et créer la confiance mutuelle. Ce fut lors de cet événement que Mahd-e Olia, la mère du roi, manifesta son opposition à Amir pour la première fois, sa rancune ne fit que croître pour aboutir finalement à l’assassinat d’Amir Kabir.
La flexibilité du Shah vis-à-vis d’Amir Kabir l’aida beaucoup pour poursuivre ses réformes et atteindre les objectifs qu’il s’était fixés. Mais il faut reconnaître que Nasser-e Din Shah était jeune et peu expérimenté. De plus, il avait été élevé dans le cadre d’un système despotique et tous ses professeurs, ses conseillers et ses proches avaient été également éduqués dans cette culture autoritaire et rigide. Ils étaient opposés aux programmes réformistes d’Amir et profitaient de chaque occasion pour les abolir. Mahd- e Olia, mère du roi, était chargée de diriger le courant anti-réformes de l’intérieur du Harem.
Connue sous le nom de Navab et surnommée Mahd-e Olia, Malek Jahan Khanom était la femme de Mohammad Shah. Elle n’était pas belle, mais elle était très intelligente, ambitieuse et avide de luxe. Mahd-e Olia présentait deux importantes caractéristiques. Elle adorait le pouvoir et était une obsédée sexuelle. Ce qui dominait sa vie, à tel point que Mohammad Shah ne la supportant plus. Il divorça, mais elle ne le laissa jamais en paix.
Tous ses professeurs, ses conseillers et ses proches étaient opposés aux programmes réformistes d’Amir. Mahd- e Olia, mère du roi, était chargée de diriger les courantes anti-réformes de l’intérieur du Harem. Elle n’était pas belle, mais elle était très intelligente, ambitieuse et avide de luxe. Dès le début des réformes entreprises par Amir, Mahd-e Olia commença à fomenter des complots. Elle rassembla autour d’elle, tous les gens de la Cour dont les privilèges se trouvaient abolis par les réformes d’Amirkabir.
Nasser-e Din Shah ne l’aimait pas non plus. Contrairement à ce qu’elle souhaitait, il choisit Mirza Tadigh Khan comme ministre. Dès le début des réformes entreprises par Amir, Mahd-e Olia commença à fomenter des complots. Elle rassemblèrent autour d’elle tous les gens de la Cour dont les privilèges se trouvaient abolis par les réformes d’Amir Kabir. Elle montait le jeune roi également terrifié par la domination et l’augmentation du pouvoir d’Amir Kabir, contre lui.
Influencé par Mahd-e Olia et les courtisans, Nasser-e Din Shah révoqua Amir Kabir et l’envoya à Kachan en le nommant souverain. Mais connaissant l’affection du roi pour Amir Kabir, ses ennemis forcèrent le roi à ordonner son assassinat. Ils avaient peur qu’il choisisse à nouveau Amir Kabir comme chancelier. Dans les bains du jardin de Fin près de Kachan, les bourreaux lui montrèrent sa condamnation à mort. Ensuite, ils le laissèrent libre de choisir la manière d’être tué. Amir ordonna à son raseur de couper les veines de ses deux mains. Celui-ci obéit et Amir Kabir supporta calmement et virilement l’écoulement de sang de son corps . Lorsqu’il s’affaiblit, le meurtrier le jeta avec un coup de pied par terre et enfonça une serviette dans sa gorge. C’est ainsi qu’il perdit la vie. Cette serviette n’est pas encore sortie de la gorge du progrès de l’Iran.
Connaissant l’affection du roi pour Amir Kabir, ses ennemis forcèrent le roi à ordonner son assassinat. Car ils avaient peur qu’il choisisse à nouveau Amir Kabir comme chancelier. Dans les bains du jardin de Fin près de Kachan, les bourreaux lui montrèrent sa condamnation à mort. Ils le laissèrent libre de choisir la manière d’être tué. Amir ordonna à son raseur de couper les veines de ses deux mains
Il existe deux bâtiments en Iran représentant deux faces d’Amir Kabir. Dar- ol Fonoun dans la rue Nasser Khosro de Téhéran qui fut à l’avant-garde des universités modernes en Iran. Les bains de Fin à Kachan, ville implantée sur le site archéologique de Sialk est deuxième. Kachân se trouve au centre de l’Iran, parfumée par l’odeur de l’eau de rose au printemps. L’eau de rose de Kachan et de Qamsar, l’une des villes des alentours, dotée d’une certaine originalité et pureté, symbolise Amir Kabir qui a également un tel parfum pour les Iraniens.
Robert Watson s’est exprimé ainsi au sujet de la noblesse d’âme d’Amir Kabir : Amir Nezam est unique parmi tous les récents hommes de l’Orient et les gouverneurs de l’Iran dont les noms ont marqué l’histoire. Comme Diogène, il vivait de peu. Il remettait en question les valeurs de la société dans laquelle il vivait. Il est réellement digne d’être considéré comme la Créature Suprême. C’était un homme noble ». Mais cette Créature Suprême insista tant pour que ses réformes aboutissent que, d’après le docteur Polak, professeur à Dar-ol Fonoun, l’argent qu’on voulait lui donner et qu’il refusait fut dépensé pour le tuer.